C’est un hommage aux plans intemporels de certains des films de Jean-Luc Godard.

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Jean-Luc Godard était un cinéaste franco-suisse qui a enfreint les règles pour défier ce que le public du cinéma, les critiques et les cinéastes savaient. C’était un cinéaste qui n’a jamais cessé de travailler. À la fois en tant que créateur et en tant que public, il aimait le cinéma et était curieux de savoir ce qu’était le film. Le réalisateur de la Nouvelle Vague française a réalisé près de 70 longs métrages, documentaires, courts métrages et télévision et était constamment à la recherche du sens d’être cinéaste. Nous partageons ici une supercoupe des meilleurs plans des films de Godard :

 

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Sam Raimi est l’un des cinéastes amusant qui travaillent aujourd’hui

By Jason Hellerman

Sam Raimi peut faire de l’horreur, de la comédie ou des héros. Il est un grand écrivain, et vous pouvez sentir sa voix et voir ses visuels sur la page.

Il y a tellement de choses que vous pouvez apprendre en lisant les scénarios de Raimi, alors laissez-les vous inspirer.

Lire et télécharger les scénarios

Book of the Dead, une première ébauche d’Evil Dead (1979) *

Evil Dead II (1986) – Scénario avec Scott Spiegel*

Darkman (1989) – Scénario avec Ivan Raimi, Joshua et Daniel Gordan et Chuck Pfarrer*

Army of Darkness (1991) – Scénario avec Ivan Raimi*

The Hudsucker Proxy (1992) – Scénario de Joel et Ethan Coen et Raimi*

Drag Me to Hell (2009) – Scénario avec Ivan Raimi*

Ash contre Evil Dead (2015) – Écrit par Sam et Ivan Raimi et Tom Spezialy*

Dites-nous votre préféré dans les commentaires !

source: http://nofilmschool.com

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un film de Saeed Roustayi

 

Franck Leplus

Saeed Roustayi

 L’une des forces de « La Loi de Téhéran », film iranien de Saeed Roustayi de 2019, a été de s’attaquer à un sujet d’actualité brûlant mais largement méconnu en Occident. Le jeune réalisateur, formé à la Soureh Film University de Téhéran, dévoile un sens du cadre et une science narrative impressionnants. De la courte-poursuite dans les ruelles de la capitale iranienne s’achevant brutalement et littéralement dans un trou, à la scène finale où des milliers de drogués errent dans les rues de la ville, le film enchaîne des images violentes et complexes. Il y a ces scènes inoubliables de corps entassés, de détenus dans des cellules bondées ou écrasés contre les grilles d’une cellule commune.

Payman Maadi
Payman Maadi

L’incarnation du policier dur et accrocheur est réalisée avec brio par l’acteur Payman Maadi tandis que le dealer émouvant ou haïssable est interprété par Navid Mohammadzadeh. Les acteurs sont brillants tout autant que les enfants-acteurs : celui qui s’est sacrifié pour son père, vendeur de drogue prêt à tout pour éviter la prison et cet autre enfant qui fait de la gymnastique pour son oncle qui est condamné à mort. En France La Loi de Téhéran, porté par un excellent bouche-à-oreille, s’est imposé jusqu’à voir augmenter ses entrées de 3 % dans sa quatrième semaine d’exploitation. Initialement sorti sur une combinaison de 128 copies, il a été visible dans deux cent douze salles, dont dix-sept à Paris. Il a atteint les cent cinquante mille entrées, un beau score pour un film iranien d’un réalisateur inconnu du public Français. Une standing ovation au Festival du film de Venise, tandis qu’en Iran, il a dominé le Festival du film de Fajr en remportant le prix du public (qui est la plus haute distinction du festival), celui du meilleur montage, celui du meilleur enregistrement sonore tout en étant nommé dans un total de onze catégories.

navid mohammadzadeh
navid mohammadzadeh

Au festival international du film de Tokyo 2019 : Meilleur réalisateur et meilleur acteur pour Navid Mohammadzadeh Au festival Français Reims Polar 2021 : Grand prix et Prix de la critique. Ce film est une réussite qui change la vision occidentale du travail et de la progression du cinéma iranien.

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franck leplus

Un regard sur l’histoire du théâtre en France

Franck LEPLUS

Le « théâtre » vient du grec theatron et signifie « le lieu où l’on regarde ». Le théâtre est ainsi avant tout un espace de spectacle. Né dans l’Antiquité grecque, il est devenu un genre littéraire qui s’est épanoui de manière diversifiée en fonction des époques. En France, au XIIIe siècle, le théâtre se joue sur la place des villes bien souvent en face des édifices religieux. Les pièces de théâtre sont de deux « genres » : les mystères, qui reprennent des épisodes bibliques ou des vies de saints, et les farces. Au cours des XIVe et XVe siècles, les spectacles deviennent payants. De ce fait, le théâtre se joue de plus en plus souvent dans des lieux clos et non plus sur la grand-place. Peu de décors sont utilisés au Moyen Âge : on se contente parfois d’écriteaux signalant les lieux. Mais les machineries se développent, afin de créer des « effets spéciaux ». Au milieu du XVIe siècle, les mystères (c’est-à-dire le genre théâtral le plus prestigieux) sont interdits. En effet, l’Église estime désormais que la foi doit être l’affaire des doctes, et non des acteurs. Ainsi, malgré quelques résistances, le théâtre sombre dans le déclin. Il faudra attendre une redéfinition de cet art pour qu’il reprenne consistance.

Le théâtre français
Le théâtre français

Le XVIIe siècle voit s’amorcer plusieurs nouveautés. Le métier de comédien, même s’il est méprisé par l’Église et une part de l’opinion, fascine de plus en plus. Les femmes peuvent quant à elles enfin monter sur scène. Enfin, en 1630, le théâtre est reconnu comme un art officiel par Richelieu. Plus tard, dans la dernière partie du siècle, Louis XIV agira en mécène : de nombreuses pièces seront créées à la Cour du Roi. Cependant, le clergé est dans sa majorité hostile au théâtre, et considère que les comédiens doivent être excommuniés. Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : la tragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu’un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie). Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d’ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c’est-à-dire des comédies en vers, offrant des personnages nuancés, autour de sujets importants (cf. Tartuffe, Le Misanthrope). La règle dite des « trois unités » impose que le sujet traité par une pièce ait lieu en 24 heures, se passe dans un seul lieu, et soit uni par une cohérence forte (on ne raconte pas plusieurs « histoires » à la fois). On doit également observer la règle de bienséance : pas de sang ni de scène choquante sur scène. Les auteurs les plus célèbres de ce siècle sont Molière pour la comédie, Corneille et Racine pour la tragédie. Les « unités », reconnues comme essentielles au XVIIe siècle car elles permettaient (selon Boileau, entre autres) de donner plus de vraisemblance aux pièces, apparaissent peu à peu comme des carcans dont les auteurs cherchent à se défaire. De plus, les philosophes des Lumières prennent violemment parti contre le clergé et son attitude autoritaire envers le théâtre. Les « esprits libres » estiment que le théâtre est non seulement un divertissement innocent, mais aussi un moyen pédagogique : Voltaire et Diderot soutiennent l’idée selon laquelle la représentation des vices et des vertus peut « éclairer » les hommes. Deux noms, en dehors des « philosophes », s’imposent dans ce XVIIIe siècle : Marivaux, et Beaumarchais.

Marivaux/Le théâtre français
Marivaux/Le théâtre français

Chez Marivaux, les personnages ne sont plus des types comiques ou des héros tragiques, mais des individus aux prises avec un questionnement sur leur identité. Ainsi, dans plusieurs comédies (par exemple La Double inconstance), les personnages cachent leur identité à leur promis(e), en prenant le costume de son valet (ou de sa suivante). Chacun veut en effet connaître son promis de façon masquée – mais c’est lui-même aussi qu’il découvre, dans ce jeu de masques. Le langage de Marivaux retranscrit les moments de séduction entre les héros, et les interrogations des personnages sur leurs propres sentiments : c’est le « marivaudage ». Beaumarchais, avec Le Barbier de Séville ou Le Mariage de Figaro, donne au personnage du valet une importance cruciale. Le valet était déjà un personnage important auparavant (chez Molière par exemple, avec Scapin, Sganarelle, etc.), mais il est chez Beaumarchais porteur de revendications de justice et d’égalité sociale : nous sommes dans un théâtre « pré-révolutionnaire ». Au XIXe siècle, les règles du XVIIe siècle (les unités, la bienséance) sont définitivement abandonnées. Les auteurs du romantisme veulent un autre théâtre. Ils souhaitent un type de pièces capable de mettre en scène l’Histoire et le pouvoir, dans une dramaturgie ample et un style qui ne soit plus soumis aux bienséances. Victor Hugo parle des unités comme d’une « cage » et déclare, de façon provocatrice : « J’ai disloqué ce grand niais d’alexandrin ». Dans cette mouvance, on peut également citer Alfred de Vigny ou Alexandre Dumas. Ce nouveau type de pièces, nommées « drames romantiques », engendre de véritables combats entre leurs partisans et leurs détracteurs – et l’un de ces combats est resté célèbre sous le nom de « bataille d’Hernani ». Le 25 février 1830, Hugo fait représenter le drame nommé Hernani. Le premier soir, de violentes altercations secouent la représentation. Pourtant, même si la pièce choque, elle s’impose par sa force. Alfred de Musset, autre auteur romantique, se distingue en ce qu’il renonce assez vite à faire représenter ses pièces. Après l’échec de La Nuit vénitienne, il écrit des drames romantiques (par exemple Lorenzaccio) ou des drames et comédies, en prose, mêlant des jeunes gens amoureux et des personnages vieillissants, grotesques et autoritaires, dans des décors multiples, difficiles à mettre en scène. Le théâtre, avec Musset, est fait pour être lu (et imaginé) plus que pour être vu.

En Attendant GodoAu XXe siècle, le théâtre emprunte diverses voies – que les auteurs d’aujourd’hui creusent et diversifient encore. Certaines pièces poursuivent dans la veine de la comédie de mœurs, déjà présente au XVIIe siècle, et qui avait connu un regain de succès à la fin du XIXe siècle, avec Georges Feydeau et Eugène Labiche (auteurs de vaudevilles). Apparaît simultanément un théâtre de la « subversion » : Alfred Jarry, avec Ubu roi, présente une pièce faite pour choquer (la première réplique est un « Merdre ! » retentissant). Dans une certaine proximité avec le mouvement Dada ou le surréalisme, ce théâtre rejette toute psychologie des personnages pour préférer une représentation brute, presque abstraite, de l’homme. Après Alfred Jarry ou Antonin Artaud, des auteurs comme Eugène Ionesco ou Samuel Beckett (et plus récemment Marguerite Duras) mettent en question dans leurs œuvres le personnage théâtral, le genre des pièces (Ionesco affirme ainsi que « le comique est l’autre face du tragique »), et le langage même. Des cris, des répliques apparemment dénuées de sens se succèdent pour donner une image à la fois drôle et effrayante de l’humanité. Enfin (et même si ces directions ne sont pas exhaustives), la première moitié du XXe siècle voit un retour du tragique : Jean Cocteau, Jean Anouilh, Jean Giraudoux reprennent des mythes antiques comme celui d’Œdipe, d’Antigone ou d’Electre, tout en les modernisant. Ils montrent ainsi d’une part la permanence des interrogations humaines, d’autre part le sens nouveau que l’on peut donner à ces mythes, dans le contexte bouleversé de la Première Guerre mondiale et de la montée des fascismes. Ce siècle est un mélange de toutes ces composantes historiques avec le théâtre dit « classique » basé sur des œuvres anciennes et le théâtre « de nouvelles inspirations » basé sur des éléments politiques ou les mœurssociales actuelles.

festival d’AvignonLe plus grand lieu annuel de rassemblement théâtral se nomme le festival d’Avignon. Fondé en 1947 par jean Vilar le festival d’Avignon est aujourd’hui l’une des plus importantes manifestations internationales du spectacle vivant contemporain. Chaque année, en juillet, Avignon devient une ville-théâtre partageant son patrimoine architectural en divers lieux de spectacles. La programmation composée majoritairement de spectacles reçoit aussi des lectures, des expositions, des films, des débats et des rencontres. 400 représentations sont données du 7 au 26 juillet. Le festival reçoit près de 150 000 spectateurs sur 40 sites, 600 journalistes. Le budget était de 14 millions d’euros sur l’année 2019. Un second festival dit « off » accueille plus de 1000 compagnies théâtrales qui se produisent seuls financièrement dans une centaine de petites salles. En France il existe plusieurs milliers de compagnies théâtrales professionnelles, conventionnées avec l’état, privées, amateures.

Le 75e Festival de Cannes

Parvaneh Ahmadi

 

Le 75e Festival de Cannes a pris fin en France dans la soirée du 28 mai 2022, après environ deux semaines.

Suite à la pandémie de Covid-19, le festival a accueilli cette année des cinéastes sélectionnés du monde entier et 4 000 journalistes de 75 pays. Lors d’une cérémonie de clôture qui a duré environ 90 minutes, Les juges, présidés par l’acteur français Vincent Lindon, ont annoncé les gagnants de la Palme d’Or. Le jury de neuf membres de cette année comprenait Asghar Farhadi, Noomi Rapace, Rebecca Hall et Jeff Nichols, entre autres.

Le jury

Forest Whitaker, l’acteur et le producteur américain, a reçu la Palme d’or d’honneur lors de la cérémonie d’ouverture du festival le 17 mai. Whitaker a déclaré lors d’une conférence de presse que Cannes avait changé sa vie et sa carrière. Quelques jours plus tard, Tom Cruise, qui était à Cannes pour la première mondiale projection de Top Gun : Maveric, recevait la Palme d’or d’honneur.

Tom cruise

La Palme d’Or a été décernée à Triangle of Sadness (Sans filtre, en français) réalisé par Ruben Östlund. Ce film a un message clair à la politique de classe. Östlund a déclaré qu’il voulait faire un film qui suscite la réflexion dans l’espoir que le public en parlerait après l’avoir vu. Située dans le monde de la mode, la comédie suit une paire de mannequins nommés Carl et Yaya qui errent dans les îles désertes avec un groupe de milliardaires et une femme de ménage. Le film a reçu huit minutes d’applaudissements lors de sa première sortie. Östlund a également remporté la Palme d’Or en 2017 pour The Square.

Rubin Ostlund

Le grand prix du festival est allé à deux films : Lukas Dhont pour Close et Claire Denis pour Stars at Noon.

Claire Denis a remercié le jury du festival. Il a dit avoir trouvée Margaret Qualley dans Once Upon a Time in Hollywood (par Quentin Tarantino) incroyable. Stars at Noon est basé sur un roman de Denis Johnson et met en vedette Margaret Qualley (en tant que journaliste), Joe Alvin et Robert Pattinson. Le film a été critiqué par la critique. Cependant, le prix n’était pas inattendu puisque Lindon (président du jury cette année) est apparu dans plusieurs films de Denis.

Close, le film de Belge Lukas Dhont est l’histoire d’une amitié étroite entre deux adolescents nommés Leo (Eden Dambrine) et Remy (Gustav de Waele). Le jeune cinéaste déjà lauréat d’une Caméra d’or en 2018 pour son premier film « Girl » sur la transidentité. Dhont a dit dans son discours qu’il voulait faire un film sur la douceur entre les hommes. Il a dédié ce film à ceux qui ont le courage de choisir l’amour. Le film a reçu 12 minutes d’ovation debout lors de sa première projection.

Le Prix de la mise en scène a été attribué à Park Chan-wook pour « DECISION TO LEAVE ». Park Chan-wook s’est exprimé sur les problèmes causés par l’épidémie covid-19 et a dit qu’il espérait que les téléspectateurs reviendraient dans les cinémas. Il a exprimé son amour et son affection pour ses deux acteurs principaux. Le nouveau thriller de Park Chan-wook, mettant en vedette Tang Wei et Park Hae-il, suit l’histoire d’un détective enquêtant sur la mort d’un homme tombé d’une montagne. Ce détective tombe alors amoureux d’une mystérieuse veuve qui est le principal suspect.

Park Chan-wook

Le jury a décerné un prix spécial à Jean-Pierre et Luc Dardenne pour Tori et Lokita. Les frères Dardenne avaient auparavant remporté deux palmes d’or (pour Rosetta en 1999 et l’Enfant en 2005). Tori et Lokita suit l’histoire de deux adolescents béninois qui tentent de survivre en Belgique.

Les films Le Otto Montagne (Les Huit Montagnes) et EO, deux drames très différents, ont remporté conjointement le Prix du Jury ex-aequo.

Les Huit Montagnes, réalisé par Felix Van Groeningen (Belgique) et Charlotte Vandermeersch, a reçu dix minutes d’applaudissements lors de sa première projection. Le film est une adaptation du roman de Paolo Cognetti, qui raconte l’histoire de deux amis dont la famille et l’amitié se séparent. Ce film est le produit commun de plusieurs pays européens. Son sujet est l’intimité de l’amitié.

Jerzy Skolimowski (metteur en scène polonais du film AE) a remercié ses six ânes. Son film est une production conjointe de l’Italie et de la Pologne. Il, inspiré de Au Hasard Balthazar de Robert Bresson (1966), suit la vie d’un âne. Le film met en vedette Isabelle Huppert.

Prix d’interprétation masculine a été décerné à Song Kang-Ho pour son rôle dans Broker. Il a remis le prix à Kore-Eda, le metteur en scène du film, et à ses coéquipiers.

Broker concerne le commerce illégal de bébés en Corée du Sud. Song Kang-Ho joue un travailleur de la blanchisserie, qui préfère voir des bébés sous la garde de ses parents plutôt que de grandir dans un orphelinat.

Tarik Saleh a reçu le prix du meilleur scénario pour Boy From Heaven (Walad Min Al Janna). Saleh a pris une photo des spectateurs avant de remercier le jury. Il a remis le prix à de jeunes cinéastes égyptiens pour qu’ils racontent leurs histoires à haute voix.

Boy From Heaven est un film d’espionnage passionnant au Caire, en Égypte. Le film a été interdit en Égypte car il était considéré comme une image « irrationnelle » de la police nationale égyptienne.

Prix d’interprétation féminine est allé à Zar Amir Ebrahimi pour son rôle dans le film Holy Spider (Les Nuits de Mashhad) réalisé par Ali Abbasi. C’est un film policier passionnant basé sur l’histoire vraie d’un tueur en série.

Leila’s Brothers (Leila et ses frères) de Saeed Roustaee a également remporté le Prix FIPRESCI.

War Pony réalisé par Riley Keough et Gina Gammell remporté le Golden Camera Award (Meilleur premier film du festival). Aussi, Plan 75 de Hayakawa Chie a été honoré par le jury.

Palme d’Or du court métrage est allée à The Water Murmurs de Jianying Chen. Aussi, Lori (de Abinash Bikram Shah) a reçu la Mention spéciale du court métrage.

Dans l’ensemble, malgré les grands metteurs en scène au Festival de Cannes 2020, les critiques n’ont pas très bien noté les films. Triangle of Sadness d’Östlund est l’un des lauréats de la Palme d’Or les moins bien notés en trois décennies. Par exemple, Peter BradShaw (journaliste du Guardian) a déclaré à propos du film que le vrai rire qu’il contient est terriblement bas et pas très comique. Concernant Close, Wendy Ide (de Screendaily) dit que c’est un film intimiste, mais qu’il a une baisse émotionnelle importante. Manohla Dargis (de The New York Times) a dit du film Eo qu’il est visuellement génial, mais qu’il vaut mieux ne pas le regarder seul. David Katz (de The Film Stage) pense aussi que ce film n’est pas aussi bon que le chef-d’œuvre de Bresson, mais il est différent. Le critique du Hollywood Reporter Jordan Mintzer décrit le film de deux heures et demie La Femme de Tchaïkovski comme « épars et épuisant » (et une déception surprenante dans le secteur de la musique). La plupart des critiques de Hunt de Lee Jung-jae (dans la section non compétitive) ont fait valoir que l’intrigue est trop compliquée et un peu longue, mais les séquences d’action la sauvent dans une certaine mesure. Dans le cas de Forever Young, en raison de ses personnages et événements vagues et généraux, les critiques n’ont pas beaucoup commenté le film. Coupez a été le film d’ouverture le plus divertissant de Cannes avec une longue durée. Les opinions sur Elvis variaient, mais tout le monde était étonné de la performance bizarre de Tom Hanks en tant que colonel Tom Parker. Peter Bradshaw croit sur Brother and Sister que ses acteurs ont des gestes exagérés. John Bleasdale (de CineVue) trouve la fin de Tori et Lokita très pessimiste, et Iana Murray (de The Playlist) voit le film comme exploiteur, pas empathique. Lee Marshall (de Screen-Daily) reproche à R.M.N que l’histoire et le message du film ne soient pas connectés partout. Lisa Nesselson (de Screen-Daily) a appelé Leila Brothers un passe-temps engageant avec un score de 6,5, qui est visuellement et thématiquement ambitieux. Peter Debruge (de Variety) est impressionné par la façon dont Saeed Roustaee « rend les scènes vivantes avec une énergie documentaire ». David Katz pense que, dans la Sainte Araignée, Abbasi est pris entre le fait que ce film transmette un message social ou la pure immoralité de quelque chose. Jordan Mintzer (de THR) a également déclaré que, dans la Sainte Araignée, Ali Abbasi avait transformé des cas controversés en cas violents dans son film. Mais Tim Robey (de The Telegraph) pense que la Sainte Araignée est « profondément convaincante et habilement conçue et délibérément terrifiante ».

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